lundi 24 mars 2014

L'ARME À L’ŒIL

Une larme.
Mes larmes. Des larmes de joie, de plaisir, d'émotion.

Le rideau tombe.
Les mains frappent, claquent, crépitent.
Le cœur se serre. Clap de fin !

Le temps suspendu reprend son cours.
Le temps d'une absence ou celui d'un songe.

La grâce d'un pas de danse.
La force d'une voix. L'intensité du mot. L'intensité d'un art.

L'émotion cesserait à l'abordage du discours ou de l'argument ?
Les tripes ou la raison ?

Et pourtant...
L'émotion nous offre l'intimité d'une lecture.
Une grille, une clé. Une ouverture, une embrasure.
Légère, éthérée, diaphane.

Et lâcher prise, s'abandonner, expirer.
Pleurer toutes les larmes de son corps, de son cœur.
De chaudes larmes.

Pour un merci...
Merci pour la beauté d'une lumière ou l'état d'une âme.

Pour un merci à l'artiste !


San Francisco, Californie 2013


















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